
Vous envisagez de réaliser un bilan de compétences pour clarifier votre avenir professionnel, mais vous avez peur que ça vous coûte bonbon ?
Je vous comprends… Mais j’ai une bonne nouvelle pour vous ! Il existe plusieurs dispositifs qui peuvent vous aider dans le financement d’un bilan de compétences (en intégralité ou en partie).
Dans cet article, je passe en revue avec vous les différentes options pour faire financer votre accompagnement, pour que vous puissiez choisir celle qui correspond le mieux à votre situation !
Se faire financer via le Compte Personnel de Formation (CPF)
Le CPF (ou Compte Personnel de Formation) est souvent la première option à explorer. En effet, chaque salarié ou demandeur d’emploi cumule un certain montant de crédits de formation chaque année, utilisables pour financer tout ou partie d’un bilan de compétences.
Comment ça fonctionne ?
- Connectez-vous à votre compte sur moncompteformation.gouv.fr.
- Recherchez la formation “Bilan de compétences”.
- Sélectionnez l’organisme prestataire (Ateliers A’venir par exemple).
- Validez la prise en charge en ligne.
Si votre solde CPF ne suffit pas, il est parfois possible de compléter par un autre financement (France Travail, employeur, auto-financement…).
À savoir : depuis le 2 mai 2024, la loi prévoit une participation obligatoire au financement des formations éligibles au CPF. En 2025, le reste à charge est de 102,23€. Cependant, il n’est pas dû par les demandeurs d’emploi et les salariés qui bénéficient d’un abondement de leur employeur pour financer une formation dont le montant est supérieur au montant de leurs droits inscrits sur le CPF ou aux plafonds d’alimentation.
Financement d’un bilan de compétences par l’employeur
Si vous êtes en poste et souhaitez réaliser un bilan de compétences dans le cadre d’une évolution interne ou d’un projet de mobilité, votre employeur peut participer au financement via le plan de développement des compétences (autrefois appelé “plan de formation”).
Il y a alors 3 étapes à suivre :
- Discuter de votre projet avec votre responsable hiérarchique ou le service RH de l’entreprise.
- Vérifier si la demande est en adéquation avec la politique de l’entreprise (évolution, formation continue…).
- Formaliser la demande et attendre la validation de l’employeur.
Dans certains cas, l’entreprise peut financer la totalité du bilan ou en assumer une partie.
Se faire financer le bilan de compétences par France Travail (ex-Pôle Emploi)
Si vous êtes demandeur d’emploi, vous pouvez solliciter un financement auprès de France Travail (anciennement Pôle emploi).
Plusieurs cas de figure existent :
- Le CPF : même en étant demandeur d’emploi, vous pouvez mobiliser vos droits CPF.
- L’abondement France Travail : si votre solde CPF est insuffisant, France Travail complète parfois le financement.
- Autres aides spécifiques : selon votre situation (RSA, allocations…), vous pouvez solliciter d’autres dispositifs régionaux ou départementaux.
Mon conseil : parlez-en directement avec votre conseiller France Travail pour connaître les modalités et possibilités de prise en charge. Il saura vous rediriger vers les options de financement les plus pertinentes par rapport à votre situation !
Avoir recours à un OPCO
Les OPCO (Opérateurs de Compétences) sont des organismes agréés par l’État, chargés d’accompagner la formation professionnelle dans différents secteurs d’activité. Si vous relevez de l’un de ces OPCO, il est possible qu’ils prennent en charge une partie des frais de votre bilan de compétences.
Comment procéder ?
- Identifiez l’OPCO dont dépend votre entreprise ou votre secteur.
- Vérifiez les conditions d’éligibilité et de prise en charge.
- Faites une demande avec l’accord de votre employeur, si besoin.
Financement du bilan de compétences par la CPAM ou un organisme complémentaire
Pour certaines situations particulières (congé longue maladie, invalidité partielle…), la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) ou d’autres organismes complémentaires peuvent intervenir dans le cadre de la réinsertion professionnelle.
Comment faire ?
- Rapprochez-vous de votre médecin du travail ou du service social de la CPAM.
- Présentez votre projet de bilan de compétences et justifier en quoi il contribue à votre réinsertion.
- Vérifiez les critères d’éligibilité et les démarches administratives.
L’auto-financement
Si aucune prise en charge n’est possible ou si vous préférez conserver votre CPF pour d’autres formations, vous pouvez choisir l’auto-financement. Cela signifie que vous prenez vous-même en charge le coût total du bilan de compétences.
De cette manière, vous bénéficiez de 2 avantages majeurs (tout comme avec le CPF), selon moi :
- une liberté totale dans le choix de l’organisme ou du consultant en bilan de compétences,
- de la flexibilité dans les dates et modalités.
Cependant, j’attire également votre attention sur 2 points :
- Assurez-vous de faire appel à un organisme sérieux et qualifié (comme moi, par exemple 👋).
- Renseignez-vous en amont sur les tarifs et facilités de paiement (paiement en plusieurs fois, par exemple) pour ne pas vous retrouver en difficultés.
Autres dispositifs et aides régionales
N’oubliez pas qu’il existe parfois des aides régionales ou sectorielles destinées à favoriser la reconversion et la mobilité professionnelle.
Je pense notamment à votre Conseil régional, qui peut proposer des dispositifs spécifiques ou encore à des structures d’accompagnement local :
- missions locales,
- associations d’insertion professionnelle,
- etc.
Comme vous pouvez le constater, plusieurs solutions s’offrent à vous pour le financement de votre bilan de compétences. L’essentiel est de bien identifier votre statut (salarié, demandeur d’emploi…) et votre objectif (reconversion, évolution interne…) pour choisir l’option la plus adaptée.
Vous avez besoin de clarifier votre projet avant de vous lancer ? Et si nous en discutions ensemble ?
Je serai ravie de vous accompagner dans vos démarches et de vous aider à construire un projet professionnel solide et en adéquation avec vos aspirations !
PS : le premier appel est gratuit et n’engage à rien 🙂