Envisager une reconversion à peine diplômé

...ou comment se faire peur tout en se sentant pousser des ailes

Une histoire de reconversion…

ll était une fois, une nana un peu paumée, qui n’avait pas encore la trentaine, était diplômée depuis 6 ans, en était (déjà) à son 3ème emploi, comptabilisant (déjà) 2 CDI et qui, entre temps, avait réussi à caser 2 grossesses.

Cette nana avait dans sa tête un chemin tout tracé. Celui qui était écrit :

  • de bonnes notes à l’école (mais à quel prix…),
  • des études (parce qu’avec ses capacités, ce serait trop dommage de ne pas faire d’études, CQFD),
  • des stages,
  • des entretiens,
  • un 1er job,
  • une évolution professionnelle digne de ce nom,
  • et enfin le St Graal, j’ai nommé l’épanouissement professionnel !

Oui, mais voilà. Malgré le fait qu’elle a toujours travaillé dans des secteurs qu’elle adorait, elle est souvent morose, ne se sent pas à sa place, jamais.  Le hic, c’est qu’elle ne sait pas pourquoi.

Et si elle s’était trompée ?

Cette nana, c’est moi.

Reconversion ? Oui  ? Non ?

– « Allez, reprends-toi. Arrête de ruminer. Tu as choisi cette voie, ce métier, tu t’es battue pour, acharnée sur les bancs de la fac, alors ce n’est pas le moment de tout envoyer valser parce que madame a décidé que ça n’allait pas. De toute façon, tu as toujours quelque chose à redire.

– Oui, mais si elle n’est pas bien, c’est peut être parce qu’il y a une raison.

– Rhoo, arrête, toi, de lui mettre des trucs en tête.

– Oui mais…

– Chuutt. Allez en piste. Remonte en selle et on n’en parle plus ».

Voilà, ça c’est moi, ou du moins ce qu’il y avait dans ma tête ces dernières années.

Je sais, il y en avait du monde. Et croyez-moi, quand 2 petites voix se prennent la tête pendant des mois et que vous assistez à un match de ping-pong constant, tout en étant impuissante, c’est long. Trèèèèèès long. Épuisant aussi.

Une reconversion n’est pas un échec, mais plutôt une nouvelle chance, une 2ème vie.

Mon problème, c’est que j’avais un schéma en tête. Ce fameux schéma qui était écrit. Il était donc inenvisageable pour moi de dévier du chemin (faut pas pousser mémé dans les orties).

Sauf que ce chemin, ce n’est pas moi qui l’ai tracé. C’est la société. Et ça, j’ai mis un moment à le comprendre.

Ensuite, j’ai mis un moment à accepter que, peut-être, si je ne me sentais pas à ma place, c’est tout simplement parce que je ne l’étais pas.

Et il m’a fallu encore un moment pour accepter qu’une reconversion n’est pas un échec. C’est plutôt une nouvelle chance, une 2ème vie.

Ensuite, il a fallu que je le dépasse. J’ai nommé « mon blocage ». Cette vilaine petite voix qui me disait « Non mais oh, ok la reconversion, c’est une opportunité, ce n’est pas synonyme d’échec, mais il ne faut pas pousser non plus. Tu n’as pas 45 ans. De quel droit veux-tu te reconvertir ? À peine en train de bosser, déjà en train de se plaindre ! ».

Quel est le secret pour trouver sa voie ?

Bref. À force, j’ai bien fini par accoucher de tout ça.

J’ai (enfin) pris le temps de me poser, de prendre du recul. J’ai accepté de commencer un travail de « recherche de moi-même ».

Et je me suis non seulement aperçue que je n’étais pas la seule dans ma galère à me demander où était le sens de ma vie, mais cerise sur le gâteau, j’ai fini par le trouver. Comme une évidence.

Mais ça ne s’est pas fait en 1 jour, ça ne s’est pas fait seul ! Et c’est parce que je souhaite vous offrir l’opportunité de trouver le sens de votre vie que j’ai crée ATELIERS A’VENIR.

Je souhaite redonner ce que l’on m’a donné lorsque j’avais perdu ma boussole. Je souhaite vous accompagner dans ce parcours personnel, parfois déstabilisant, voire déroutant, mais tellement riche et intense.

On ne vas pas se mentir : vous n’allez pas trouver votre voie en 3 heures.

Je vous le souhaite. C’est possible. Parfois, il y a des évidences. Parfois, il suffit juste de réactionner le bouton « ON ».

Mais dans la majorité des cas, ce n’est pas le cas. Et c’est pour tout le monde pareil. Pas de jaloux. 

À 15, 30 ou 50 ans, trouver sa voie, ça prend parfois du temps. C’est un cheminement + ou – long. C’est là, le secret.

PS  : Si vous envisagez une reconversion et que vous sentez monter la pression (qui n’est ni + ni – de l’inquiétude) de votre entourage, expliquez-leur que Rome ne s’est pas construite en 1 jour ! 

PS 2 : Mettez-y les formes. Si si, je vous jure, ça passera mieux !

Vous avez pensé au bilan de compétences ?

Je vous accompagne grâce à un bilan personnalisé et sur mesure pour que vous trouviez (enfin) votre voie et puissiez vous épanouir dans votre vie professionnelle.

1 réflexion sur “Envisager une reconversion à peine diplômé”

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