1 an déjà ! On fait le bilan ?

1 an déjà

Un an. Un an déjà qu’ATELIERS A’venir existe, et quel chemin parcouru quand j’y pense ! Je t’avais promis un bilan, le voici.

Mes 3 plus grands kifs

  •  Créer, imaginer, aménager mon atelier pour m’y sentir bien et que chacun d’entre vous si sente comme chez lui, mais aussi créer, imaginer, concevoir mes programmes d’accompagnement. Peser chaque mot, choisir chaque visuel. Imaginer comment vous allez vous les approprier.
  • Vous accueillir, vous écouter, vous accompagner, avancer avec vous main dans la main. Voir les prémices d’un projet puis le voir se concrétiser. Bien évidemment c’est gratifiant mais c’est bien plus que ça. Je me sens transportée par chacune de vos histoires, je les porte avec vous. Et votre projet, bien qu’il reste le votre à 100 %, c’est aussi un peu mon bébé. Je le vis avec vous. C’est pour ça que j’aime bien avoir de vos nouvelles après.
  •  Animer les ateliers, voir les échanges entre vous.

Mes 3 plus grands flops

Bon, il faut être honnête aussi, il y a eu des flops. Alors oui les flops ça ne fait pas plaisir à l’égo, ça fait un chouïa mal, mais ça permet d’avancer. Et surtout, je relativise, je regarde le chemin parcouru plutôt que les flaques d’eau.

Allez go, en toute transparence, le top 3 de mes flops 2019-2020 :

  • Le modèle collectif. C’est un peu ballot quand c’est LA base de ton entreprise LOL. Mon erreur n’a pas été de trop y croire (parce que crois moi, j’y croyais dur comme fer), non, ça jamais pour moi croire en ses rêves ce sera une erreur. Mon erreur a été de croire que tout le monde avait les mêmes besoins que moi. Rien qu’en l’écrivant je me rends compte à quel point c’était absurde. Lorsque je me suis reconvertie, j’ai participé à un bilan de carrière collectif et moi la timide, ça m’avait vraiment aidé, ça a été un déclencheur d’actions et j’ai voulu reproduire cette énergie. Et puis pour moi le collectif ça permettait aussi d’avoir un tarif attractif et de pouvoir aider plus de personnes. Cependant, si je te parle maintenant business, pour que le modèle économique soit fiable pour moi, il me fallait des groupes de 6 et plusieurs groupes par semaine. Dans le genre « la nana vise la lune avant même d’avoir construit sa fusée»….

  • Le jeu concours de la fête des mères. Bon là aussi j’ai dévalé la pente plus rapidement que prévu. Je pensais faire plaisir, offrir du bonheur à quelqu’un mais la base, c’est d’être visible. Sans visibilité, même si j’offre le génie d’Aladin, ça ne va pas changer grand chose si personne n’est au courant. Et comme en plus je m’y suis prise au dernier moment, forcément….

  • Mon groupe Facebook. Là encore la mayo n’a pas prise. J’ai longtemps hésité à créer un groupe Facebook. Sur le papier l’idée me plaît de créer une communauté d’entraide, c’était même un de mes objectifs de départ en créant ATELIERS A’venir. Mais je me suis dit que :
          • c’était me rajouter du boulot (même si j’adore ça échanger avec vous, les journées ne font que 24h, or un groupe ça s’anime, ça se modère…)
          • nous étions généralement déjà sursollicités à droite à gauche donc que ce n’était peut-être pas utile d’en rajouter une couche.

J’ai finalement pris la décision de le lancer, certaines de mes clientes m’ont suivie dans mon délire et je les remercie mais le groupe n’était pas assez vivant. Bon clairement, c’était plus « Chloé fait son monologue » qu’un groupe d’entraide. Donc il s’est éteint de lui-même. Un jour peut être.…

Mes 3 meilleures décisions

  • Investir en moi et en ma formation. Et crois moi, ce n’était pas gagné. Je suis plutôt du genre à réfléchir 1000 fois avant de dépenser, il faut que je sois sûre que ce ne soit pas de l’argent jeté en l’air. Il y a un peu plus d’un an, c’était un blocage total, impossible pour moi d’investir pour mon avenir, le risque était trop important à mes yeux. Sauf que mon projet me tenait trop à coeur. La leçon que j’en tire aujourd’hui ? Investir ça fait peur mais c’est s’ouvrir des portes dont on ne connaît pas encore la saveur et la quantité. Comme on dit, on a rien sans rien…
  • Me relever et repositionner mon entreprise quand cela a été nécessaire sans attendre le désastre.
  • Perdre un peu de ma liberté* pour pouvoir te faire le cadeau d’un accompagnement pouvant être pris en charge financièrement (par ton CPF, ton OPCO**, Pôle Emploi)

*c’est comme ça que je le conçois en tout cas. Un jour je te raconterais peut être le OFF du truc, les coulisses, tu verras, c’est sympa (rire jaune).

** Opérateurs de compétences dont dispense ton entreprise

Mes 3 plus grosses erreurs

  •  La publicité dans le journal du coin !!! Voilà voilà… Très mauvaise stratégie de ma part. Bon, au moins je me dis que j’ai aidé financièrement la presse locale qui en a bien besoin.
  •  Vouloir que tout soit parfait. Clairement ça peut vite être une spirale infernale. Tu perds ton temps, ton énergie. Ton état de zen attitude est alors au plus bas (en tout cas le mien).
  • Avancer des frais avant d’être sûre d’avoir un chiffre d’affaires. Je n’aime pas parler comme ça, mais il va falloir que je m’y fasse, je gère une entreprise. Et qui dit entreprise dit chiffre d’affaires. Et donc mon côté « je veux que tout soit parfait » (et peut-être aussi mon optimisme) m’a incité à tout acheter, dans le moindre détail, avant même de lancer mon produit pour que je sois prête le jour J. Sauf que, entre temps, j’ai changé d’avis plusieurs fois pour ledit produit et c’est ainsi que je me suis retrouvée à avoir acheté des choses dont je n’ai absolument pas eu besoin. Et dans le même registre, je rajoute : acheter en gros parce que ça revient moins cher (typiquement commander des milliers de flyers). Et bien tu sais quoi ? C’est valable uniquement si tu ne changes pas d’avis (ou ta charte graphique là en l’occurrence). Voilà voilà. Mode «  je crois que je fais une bonne affaire mais en fait non » activé.

Mes 3 plus grandes leçons

  • Un échec n’est pas un échec, c’est la porte ouverte à un après
  • Qu’est-ce qu’on vit mieux quand on se détache du regard des autres 😉
  • Il ne sert à rien de regarder ce qui se passe à côté (mis à part perdre du temps et éventuellement se déprimer toute seule). Nous sommes toutes uniques, nous avons toutes une valeur. Le mieux c’est de croire en soi.
  • Allez un 4ème : et bien je suis capable de regarder mes peurs droit dans les yeux et de leur dire « nananère même si tu vas m’empêcher de dormir quelques nuits je serai plus forte que toi ». Non parce que vraiment, une pandémie 6 mois après le lancement de sa boîte quand le plus gros frein qui m’empêchait de me mettre à mon compte c’était la peur du lendemain, l’insécurité financière et tout ce qui va avec, là je crois que la vie m’a offert une belle leçon (et attention cela ne veut pas dire que je suis plus forte que tout le monde, crois moi, j’en passe des nuits blanches. Juste je me rends compte que j’arrive quand même au final à gravir la montagne – même si je me casse la figure plusieurs fois).
Anecdote C’est mon homme qui a trouvé le nom de marque «ATELIERS A’venir ».

Il te parle ?

(le nom de ma marque, pas mon homme hein 😉 )

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