D’abord, vous avez attendu que votre moitié signe son CDI. Puis, le petit dernier était trop jeune ; quitter votre job était trop risqué. Ensuite, vous avez pensé au crédit, encore 10 ans à payer. Ce n’est donc pas le bon moment. Bref, il y a toujours quelque chose qui vous empêche de passer à l’action. Mais en êtes-vous vraiment sûr.e ? Si j’étais vache, je vous dirais que tout ça, ce n’est que de fausses excuses !
Quand la peur nous empêche d’agir
En vrai, ce sont surtout des peurs. Et croyez-moi, je le comprends tout à fait : je suis passée par là, moi aussi.
Je peux même vous assurer que si on m’avait dit à l’époque que je me cherchais des excuses, ça m’aurait vraiment énervée ! Oui, pour moi, mon fils était trop petit et oui, c’était risqué.
Évitee de chercher le bon moment à tout prix
Si vous pensez à toutes les raisons concrètes et rationnelles qui vous disent que ce n’est pas le bon moment, vous risquez d’attendre le « moment parfait ».
Mais c’est quoi, au final, le moment parfait ? Comment pouvez-vous être sûr.e qu’il va arriver ?
C’est normal de se poser des questions, d’y réfléchir à deux fois, de peser le pour et le contre. Le problème, c’est quand le contre pèse plus lourd que le pour. Du coup, vous ne sautez pas le pas…
Mais ce n’est pas pour autant que vous allez vous sentir mieux. Même si « rationnellement », vous avez la preuve par A + B que vous avez pris la bonne décision. Rationnellement donc…
Et si on s’écoutait ?
Je vais maintenant vous donner mon ressenti à partir de ce que j’ai vécu. Pour moi, c’est le bon moment quand vous sentez au fond de vous que ça y est, c’est maintenant et pas demain !
Si vous avez encore des doutes, alors ce n’est pas le bon moment. Cela ne vous empêche pas d’agir, mais vous pourriez encore plus vous cacher derrière vos peurs, vos doutes et finir par penser que vous n’avez pas le droit de vous reconvertir ou que vous n’en avez pas besoin. Parce que justement, ce n’est pas encore à 1000% le bon moment pour vous.
Quand ce sera le bon moment, vos peurs et vos doutes seront toujours là. Mais l’envie d’avancer, de voir ce qu’il y a derrière la porte sera plus grande !
Parfois, il faut savoir repartir en arrière pour pouvoir mieux avancer après. C’est ce qui m’est arrivé. À chaque période de ma vie où j’ai eu l’occasion de prendre un nouveau départ, j’y ai réfléchi, j’ai eu envie, mais je n’ai jamais franchi le pas. Ce n’était pas le bon moment pour moi.
Le bon moment : quand on est prêt.e
Comme vous le voyez, je ne parle pas de contraintes financières, logistiques, familiales ou autre. Non, je parle de vous, de vos émotions, de vos ressentis.
Le bon moment, ce n’est pas quand tout va bien financièrement (même si, je vous l’accorde, c’est plus confortable). Ce n’est pas quand les enfants sont grands (ils auront encore besoin de vous, mais différemment, c’est tout). Ce n’est pas quand vous aurez du temps devant vous pour vous consacrer à votre reconversion.
Non. Rien de tout ça.
Le bon moment c’est quand VOUS serez prêt.e.
Pour ma part, il a fallu que je retourne en arrière me confronter encore et encore à ce qui n’allait pas pour qu’un matin, je me lève et me dise : « ça y est, cette fois, c’est la bonne, je le sais, je le sens ». J’ai enclenché le bouton ON et n’ai plus jamais appuyé sur « retour en arrière ».
Alors est-ce le bon moment pour toi ?
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