Ca y est, votre décision est prise, vous avez décidé que cette situation ne pouvait plus continuer et vous souhaitez vous reconvertir.
Génial ! Oui mais voilà, par où commencer maintenant ?
Concrètement, c’est quoi l’étape d’après ?
Découvrez le plan d’action en 5 étapes que je vous ai préparé dans cet article !
Étape n° 1 : Être sûr.e de soi
Je le dis et je le répète, la reconversion n’est pas un long fleuve tranquille. Autrement dit : mieux vaut être sûr.e et ne pas prendre cette décision sur un coup de tête, histoire de ne pas regretter et tourner le dos au premier obstacle…
Explication : si vous êtes sûr.e à 100 % que ce dont vous avez besoin, c’est vraiment de changer de job, alors vous passerez sans souci ce premier obstacle. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous serez sûr.e de vous et sûr.e que vous avez fait le bon choix. Vous pourrez ainsi continuer à avancer.
En revanche, si vous n’êtes pas sûr.e et certain.e, voici ce qu’il va se passer au premier obstacle (grosso modo) :
- la petite voix des peurs et des doutes : « finalement, ce n’est pas ce que je pensais, je peux changer d’avis ? »
- vous : « ok j’arrête tout, je suis malade d’avoir cru que je pouvais me reconvertir »
Je sais, c’est dur. Mais c’est important.
Comment être sûr.e ? Je vous invite à lire Est-ce le bon moment ? et 15 signes qui te montrent qu’il est temps d’agir.
Étape n° 2 : Ne pas démissionner
Ne pas démissionner si vous êtes salarié.e et si, bien sûr, la situation est encore tenable pour vous.
Pourquoi ? Car l’un des principaux freins à la reconversion est l’aspect financier.
Si vous démissionnez, il vous sera difficile (mais pas impossible) de toucher le chômage. Donc si votre situation financière vous oblige à avoir une rentrée d’argent mensuelle et que vous n’avez ni salaire ni chômage, alors vous risquez d’être vite stressé.e et pressé.e. Le couple parfait pour rater sa reconversion.
Ce que je vous recommande à la place ? Avoir l’esprit libre pour pouvoir avancer dans votre projet.
Étape n° 3 : Prendre le temps de repartir à la découverte de soi pour clarifier les choses
Autrement dit, trouver ou confirmer d’éventuelles pistes.
C’est THE étape, la plus intense, la plus longue, la plus belle.
Comment faire ?
Option n° 1 : Avancer seul.e grâce à l’auto-coaching
De nombreux ouvrages existent sur la question. Je vous conseille donc de :
- vous dédier un temps pour ça, mais de ne pas faire que ça.
- maintenir le rythme. Histoire d’être sûr.e d’aller jusqu’au bout du processus. Si vous vous y mettez un peu le lundi, un peu le mardi suivant, puis que vous arrêtez tout pour ne reprendre que 3 mois après, ce ne sera pas très efficace…
Il faut donc trouver le bon rythme pour vous : un rythme pas trop soutenu pour que cela reste agréable, et régulier pour rester motivé.e et efficace.
Je vous recommande également de réaliser votre bilan personnel (rêves, forces, traits de caractères, talents…) et professionnel (compétences, expériences…), puis d’en faire une synthèse pour que se dégagent des pistes.
Option n° 2 : Vous faire accompagner
Si vous sentez que l’auto-coaching n’est pas fait pour vous, que vous risquez d’avoir du mal à vous motiver seul.e, vous pouvez opter pour un accompagnement.
L’accompagnant aura alors pour rôle de vous aider à :
- maintenir le cap,
- vous motiver,
- vous booster,
- éclaircir des points…
Bref, il est là pour faire en sorte que tous les morceaux du puzzle (re)trouvent leur place, en vous aidant à trouver vos propres clefs.
Et mine de rien, faire tout ça seul.e, ce n’est pas si évident que ça.
À savoir : c’est exactement comme ça que je procède avec mes accompagnements. Vous avez un cahier d’exercices à faire entre chaque séance et nous en parlons en séance. Je vous pose des questions, vous aide à comprendre et à interpréter vos réponses. Pour moi, vous êtes une page blanche. Je ne peux donc pas vous influencer ! Et sachez que c’est souvent en échangeant que, l’air de rien, les réponses arrivent, discrètement, sans crier gare.
Comment choisir la personne qui vous accompagne ?
Des coachs, des centres de bilan de compétences, des conseillers… Il y en a à la pelle !
Pour faire votre choix (et le bon), commencez par établir une liste de ce qui est important pour vous :
- accompagnement à distance ou en présentiel,
- possible le soir après 19h,
- avec un homme ou une femme,
- avec une petite structure ou un centre de référence,
- etc.
Ensuite, regardez ce que chacun propose comme accompagnement :
- contenu,
- durée,
- rythme,
- tarif,
- outils utilisés…
Enfin, je vous conseille de prendre le temps de rencontrer ces professionnels. Ou, au minimum, d’échanger avec eux par téléphone, pour pouvoir poser toutes vos questions.
C’est là que vous pourrez véritablement prendre votre décision, car vous devez être à l’aise avec la personne qui sera à vos côtés pendant ce cheminement.
Le feeling doit passer, et vous devez être en confiance. C’est très important !
C’est pourquoi cette personne doit être neutre, non jugeante, bienveillante et humaine. C’est bête à dire, mais parfois, on l’oublierait presque.
À noter si vous souhaitez faire un bilan de compétences financé par vos droits à la formation :
- Si vous êtes salarié.e, vous avez la possibilité de démarrer un bilan sans que votre employeur ne soit au courant (en dehors de vos heures de boulot, ça va de soi). En revanche, si cela ne vous dérange pas que votre employeur soit au courant, vous pouvez faire votre bilan pendant vos heures de travail, dans le cadre du congé de bilan de compétences.
- Si vous êtes en congé parental, vous pouvez également faire un bilan de compétences.
Étape n° 4 : Passer à l’action
Durant cette étape (à ne surtout pas évincer), vous allez vérifier sur le terrain que le projet qui vient d’émerger avec l’étape n°3 est bien le bon pour vous.
En quelque sorte, il s’agit de passer de « ça va me plaire » à « ça me plaît vraiment ».
Pour cela, rien de mieux que de rencontrer des professionnels et de faire des stages !
Étape n°5 (et seulement à ce moment-là) : Choisir ma formation (si ton projet nécessite de te former)
Et voilà, le tour est joué. Bon concrètement, tout cela, ça peut te prendre des mois et c’est NORMAL.
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